Cambo-les-Bains, qui a l'image très forte d'une
station thermale, est résolument une petite ville à vocation
" Santé " .
Les activités thermales et de soins offrent plus
de 800 emplois à Cambo, répartis sur une douzaine d'établissements
spécialisés. Les thermes connaissent une activité
croissante, avec une fréquentation de plus de 10.000 curistes
en 1999 pour " seulement " 6.000 curistes en 1995.
Les bienfaits des sources ferrugineuses et sulfureuses,
notamment pour soigner les maladies respiratoires sont connus depuis
fort longtemps (XVIIème siècle) ! Mais le premier bâtiment
thermal ne date " que de 1874 ", celui-ci ayant été
remplacé par la suite par un bâtiment de style néo-classique.
Après avoir été délaissées pendant
50 ans environ, les activités thermales ont repris en 1975 avec
l'arrivée de la Chaîne Thermale du Soleil.
Elles sont désormais ouvertes près de
10 mois sur 12 par an. Les thermes ont fait récemment l'objet
d'une réhabilitation complète au moyen d'investissements
importants. Par ailleurs, les thermes offrent désormais une gamme
élargie de soins de remise en forme complétant les cures
de forme plus classiques.
La salubrité
du climat de Cambo...
Le climat de Cambo est particulièrement tempéré
en raison de l'océan tout proche et de l'environnement fait de
petites montagnes boisées. Les pluies d'été sont
rafraichissantes l'été et douces voire tièdes l'hiver.
Il n'est pas rare d'observer des températures de 20 ° en
plein hiver alors que les chaleurs d'été sont rarement
caniculaires.
Il est remarquable de noter que dès le milieu
du XIXème siècle, Cambo avait été épargné
par les épidémies, notamment celle du choléra en
1854 et 1855 et celle de la variole en 1872. Le docteur JuanChuto écrivit
dans un article paru en 1894 qu'il n'avait connut en 5 années,
à savoir depuis son installation à Cambo aucun cas de
rougeole, ni de coqueluche ni de Malaria ! "au contraire, les fiévreux
viennent à Cambo et repartent guéris" écrivait-t-il.