Cambo-les-Bains fut connu pour ses eaux aux vertues
thérapeutiques recherchées dès le moyen âge.
Le développement de Cambo-les-Bains est lié
à celui du thermalisme et du traitement des affections pulmonaires
(du XVII ème au XIXème siècle).
Depuis toujours, Cambo-les-Bains a su tirer parti, notamment
au plan au plan touristique de son environnement climatique exceptionnel,
de ses eaux thermales, de la richesse de son passé et de sa situation
géographique tout à fait privilégiée en
exploitant la carte du bien-être.
Ainsi, Cambo a depuis bien longtemps attiré des
hôtes célébres en raison des soins qu'on y prodiguait
:
- l'un des Gramont, qui, dès le XIIIème siècle
vint y guérir ses blessures de guerre,
- Marie-Anne de Neubourg, reine douairière d'Espagne, qui y séjourna
en 1728 pour y boire ses "eaux bienfaisantes",
- Charles de Secondat, baron de Montesquieu,
- Napoléon 1er,
- Wellington,
- Louis-Philippe,
- Napoléon III,
- l'impératrice Eugénie de Montijo,
- Gladstone (permier ministre britannique),
- Edouard VII d'Angleterre, qui venait prendre le thé à
l'hôtel des thermes et admirer le champion de pelote basque Chiquito
de Cambo,
- Alphonse XIII, roi d'Espagne, qui venait effectuer des promenades
sur " l'eau charmante de la Nive calme et longue ",
- Isaac Albéniz, le célèbre musicien espagnol
A la fin du XIXème, la réputation de Cambo
était déjà solidement établie lorsque le
professeur Grancher, membre de l'académie de Médecine,
alors de santé fragile vint s'installer à Cambo en 1894
où il fit construire sa maison Rosa-Enia (celui-ci devint maire
de Cambo en 1900...).
Mais celui dont la venue à Cambo-les-Bains contribua
le plus établir définitivement la notoriété
de Cambo est Edmond Rostand, célèbre homme de théatre
et académicien qui vint à Cambo sur les conseils du ...
professeur Grancher pour y soigner sa pneumonie. Il s'y installa en
1900 puis y construisit quelques années plus tard la somptueuse
villa d'Arnaga